Où trouver le calme à Paris ? la médiathèque Françoise Sagan

Oasis de calme au sein d’un quartier animé

INTRODUCTION

Premier article d’une série appelée à s’étoffer Où trouver le calme ? devrait devenir un incontournable dans ce blog. Car dans tous les moments où Paris devient insupportable et les causes en sont innombrables (votre voisin bruyant, toutes ces personnes pénibles dans le métro, la dame qui vous lance la porte à la figure alors que vous êtes 2 m derrière elle, le monsieur tiré à quatre épingle qui vous double dans une file d’attente bien organisée en regardant ailleurs… on trouverait facilement mille autres exemples), dans ces moments il faut réagir.

Pour cela il convient de faire appel au kit de survie du parisien et dans ce kit on trouvera le répertoire des endroits apaisants, des endroits silencieux des endroits où l’on peut faire une sieste… pourquoi pas ?

image-article-aujourdhui

 

LA MEDIATHEQUE FRANÇOISE SAGAN – IMPOSSIBLE D’Y ARRIVER PAR HASARD

Aujourd’hui le lieu où trouver le calme sera la médiathèque Françoise Sagan qui a ouvert ses portes le 16 mai 2015 – 8 Rue Léon Schwartzenberg, 75010 Paris – son site est ici.

Située au bout du square Alban Satragne, presque à l’angle du boulevard Magenta et de la rue Saint-Denis, dans un cul de sac, on ne se rend pas là-bas par hasard… et c’est bien dommage car le lieu est particulièrement paisible.

Derrière la chapelle, ou passé une porte latérale vous entrez dans une cour. Plantée de palmiers contre lesquels se niche une bâtisse en longueur, ajourée de grandes baies, elle invite à rêver que l’on est loin de Paris. Et c’est vrai que l’on a le sentiment de se trouver plutôt à Marseille ou à Barcelone, surtout s’il fait beau, plutôt qu’au cœur de Paname. À l’intérieur, tout est lumineux et calme, les espaces aérés, sur plusieurs étages, avec des recoins meublés de fauteuils pour lire toute la journée. L’ambiance un rien design laisse plutôt l’impression d’être dans une maison d’amis que dans une bibliothèque publique, les temps ont changé et c’est parfait comme ça.

2 MOTS D’HISTOIRE

Au XVIIe siècle la congrégation des lazaristes (née également ce même siècle elle a pour but d’être parmi les pauvres et de les évangéliser) occupe les lieux en construisant de nombreux bâtiments pour l’accueil des pauvres et des malades. Saint-Vincent de Paul, fondateur de cette congrégation, contribua lui-même par sa présence à la naissance de ce lieu et aux activités qui s’y développèrent.

Pendant la Révolution, le lieu est pillé puis mis à disposition de la Nation qui en fit une prison le marquis de Sade et le poète André Chénier y furent internés. Elle ne cessa pas d’enfermer les citoyens sous l’Empire mais devint un hôpital-prison de femmes. De 1824 à 1834 la prison est pour partie reconstruite, sous la direction de Baltard, l’ancienne église détruite au profit d’une chapelle. De nouvelles « pensionnaires » prestigieuses y feront un douloureux passage dont Nathalie Lemel, Louise Michel ou Mata Hari.

image-article-fin-du-ma

En 1828 l’endroit est enfin consacré exclusivement au soin des malades. La maison de santé est cependant toujours dédiée aux femmes dans la lutte contre les maladies vénériennes. Il ne cessa plus d’occuper cette tâche même s’il devint en 1955 l’hôpital Saint-Lazare et fut rattaché au groupe hospitalier Lariboisière. En 1998 il ferma définitivement ses portes.

 

POURQUOI SE RENDRE A LA MEDIATHEQUE FRANÇOISE SAGAN ?

  • Été – pique-niquer dans la cour arborée,
  • Été – lire dans la cour,
  • Hiver – se placer près des grandes ouvertures du premier étage (il y a un petit recoin orienté au sud avec des fauteuils) s’y poser et prendre un bain de soleil,
  • Tout le temps – flâner au calme et découvrir des livres que l’on n’aurait jamais eu l’idée d’emprunter.

Sources :

  • Histoire ex. le blog de la médiathèque Françoise Sagan,
  • Photos actuelles de l’auteur
  • Gravure de Saint-Lazare en 1632 ex. le blog de la médiathèque.

image-article-fresque

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *